Des organisations environnementales de la Rive-Sud se regroupent et demandent un moratoire sur le développement de l’aéroport de Saint-Hubert.

C’est sous le nom de Coalition Halte-Air Saint-Hubert (CHASH) que ces organisations ont décidé de s’identifier. Elles ont un but commun: l’imposition d’un moratoire sur le développement de l’aéroport tant que Développement Aéroport de Saint-Hubert Longueuil (DASH-L) n’aura pas fait « d’étude sérieuse » et dévoilé toutes les informations sur ses projets avant qu’ils ne soient mis en place.

Les portes-paroles de La Planète s’invite au Parlement Longueuil (Carole Mainville), du Comité anti-pollution des avions de Longueuil (CAPA-L) (Mathieu Péladeau) et de Mères au front Rive-Sud (Sylvie Cantin) étaient donc au micro lors d’un point de presse, mercredi matin, près de l’aéroport. Ils souhaitaient montrer leur union et expliquer leur point de vue vis-à-vis du développement du site situé à Saint-Hubert. Urgence Climatique Montérégie, Saint-Bruno en transition, Rive-Sud en transition, Ciel et Terre, et le Réseau écocitoyen de Saint-Lambert avaient aussi des représentants qui s’étaient présentés pour l’occasion.

« On ne peut pas appuyer un projet quand les citoyens et les développeurs ne savent même pas ça va être quoi les impacts sur le futur et sur la santé » -Sylvie Cantin

Mathieu Péladeau, du CAPA-L, a d’abord indiqué qu’il voulait que les nuisances actuelles soient résolues et que « tous les projets de développement de l’aéroport soient soumis à une consultation publique. » Il ajoute que même si DASH-L mentionne que la paix sociale est revenue en ce qui a trait au bruit à l’aéroport, les élus reçoivent pour leur part de plus en plus de plaintes de citoyens, qui « sont inquiets plus que jamais qu’un tel projet puisse voir le jour sans aucune étude d’impact sérieuse sur leur santé et leur environnement. »

Carole Mainville, de La Planète s’invite au Parlement Longueuil, a de son côté ajouté que « pour le moment, on veut que ce soit étudié. […] Si ces études-là sont faites et que ça dit qu’il n’y a pas d’impact et pas de problème, ça va être correct. »

Sylvie Cantin, de Mères au front rive-sud, indique qu’ « on ne peut plus accepter qu’il y ait du développement économique qui se fasse sans avoir pensé, sans avoir contrôlé, sans s’être assuré qu’il n’y ait pas d’impact négatif sur l’environnement et sur la santé des populations. On demande ça à tous les élus et tous les développeurs de projets, dont DASH-L. […] C’est ce qu’on appelle le test climat. » Elle croit également qu’ « on ne peut pas appuyer un projet quand on ne sait même pas et que les développeurs ne savent même pas ça va être quoi les impacts sur le futur et sur la santé. »

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Source : Les Versants