Halte-Air Saint-Hubert exige un moratoire sur tout développement de l’Aéroport de Saint-Hubert, et ce, «tant et aussi longtemps que toutes les retombées, non seulement économiques, mais aussi sanitaires et climatiques, n’auront pas été analysées et discutées sérieusement».

C’est en ces mots que Carole Mainville, de La Planète s’invite au Parlement – Longueuil, a exprimé la principale doléance de la Coalition, en conférence de presse devant l’aéroport, mercredi.

La Coalition déplore que seules «les grandes lignes» du plan de développement de l’aéroport, présenté il y a plus d’un an, ne soient connues.

«C’est compliqué de savoir exactement ce qu’est le projet. On souhaite qu’il soit mis entièrement sur la table, pas juste de petites bribes ici et là, selon le bon vouloir du pdg [de DASH-L, gestionnaire de l’aéroport]», a soutenu Jacques Benoît, d’Urgence climatique Montérégie.

Aux yeux de Mathieu Péladeau, président du Comité antipollution des avions – Longueuil (CAPA-L), l’annonce du plan de développement a eu «l’effet d’une bombe», devenant d’ailleurs un enjeu électoral important en 2021, tant lors du scrutin fédéral que municipal.

«Tout projet de développement doit être soumis au comité consultatif sur le climat sonore et des études d’impacts sur les risques à la santé et à l’environnement sont nécessaires avant sa réalisation.»
-Mathieu Péladeau, président du CAPA-L
«Malgré les affirmations de DASH-L que la paix sociale est revenue, le comité et les élus remarquent que les plaintes augmentent, les citoyens se mobilisent et s’informent, a-t-il aussi soulevé. Ils sont outrés de cette nouvelle offensive de DASH-L et s’inquiètent plus que jamais» de ce projet.

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Source : Courrier du Sud