« On a examiné les plaintes reçues sur une période de 12 mois. Et sur environ 760 plaintes, près de 700 étaient associées à un avion : le Boeing 737-200, un vieil avion qui est très bruyant », a révélé Jacques Saada, membre du conseil d’administration de Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L), jeudi en conférence de presse.

« DASH-L demandera donc à Transport Canada l’autorisation d’interdire l’atterrissage ou le décollage entre 23 h et 7 h d’avions bruyants comme le Boeing 737-200, à compter du 1er avril 2024. »

Les vols de cet appareil à partir de l’aéroport de Saint-Hubert sont exploités par l’entreprise Chrono Aviation, spécialisée dans les vols nolisés. Des avions décollent parfois la nuit pour transporter vers le Grand Nord des employés d’une société minière.

 

« Il y a en général deux décollages de nuit par semaine et trois atterrissages. Les vols transportent environ 120 mineurs à Mary River en Terre de Baffin, avec un arrêt pour essence à Iqaluit », révèle Bernard Gervais, Conseiller spécial pour DASH-L.

Pour les gens qui sont dans le corridor aérien, des deux côtés, ça nous réveille la nuit, même les fenêtres fermées, jusqu’à Saint-Bruno et Saint-Basile.

Marie-Pierre Brunelle, porte-parole du Comité anti-pollution des avions-Longueuil (CAPA-L), qui habite dans le quartier Laflèche.

Elle se dit sceptique devant l’annonce de DASH-L au sujet de l’interdiction des vols de nuit.

« Ça ne veut pas dire que Transport Canada va accepter », fait-elle remarquer, donnant des exemples de cas où de telles demandes ont été refusées. « Je vais le croire quand je vais le voir. »

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, s’est quant à elle réjouie de cette annonce, en prenant en partie le crédit pour cette décision de DASH-L.

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Source : La Presse