Initiée au printemps par le député bloquiste de Longueuil-Saint-Hubert, Denis Trudel, porte-parole en matière de solidarité sociale, la tournée nationale Enjeux, itinérance et logement poursuit son chemin. Après avoir visité la Gaspésie, Québec, l’Abitibi, le Lac-Saint-Jean, Joliette, Trois-Rivières et les Laurentides, la tournée s’est arrêtée, mardi avant-midi, à Victoriaville avant de se rendre à Sherbrooke en après-midi.

Dans une salle de l’hôtel Quality Inn à Victo, Denis Trudel a rencontré près d’une dizaine d’intervenants concernés par la problématique, notamment des représentants de l’office municipal d’habitation, de l’Association des locataires Centre-du-Québec et de la Maison La Volte-Face.

L’idée d’une telle tournée lui est venue, en apprenant dans un journal, que l’itinérance devenait maintenant visible dans des villes dans lesquelles la situation n’avait jamais été vécue auparavant.

« J’ai pris conscience que la crise était beaucoup plus grave que ce qu’on en dit.

Je me suis dit que je devais aller sur le terrain, aller à la rencontre des organismes pour parler aux gens et connaître vraiment l’ampleur de la crise », confie l’élu en entrevue avec le www.lanouvelle.net.

Et elle est sérieuse et grave la crise. « C’est criant, on est sur le bord d’une crise humanitaire », souligne-t-il, précisant qu’une famille moyenne, normale, ne peut se payer un logement à 1200 $ par mois.

« En ce moment, il y a des parcs de tentes partout sur le territoire. Des gens vivent dans les tentes, des femmes enceintes accouchent sur le trottoir à Gatineau, Saint-Jean-sur-Richelieu parce qu’elles n’ont pas de logements. Comment peut-on accepter ça? », s’indigne Denis Trudel.

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Source : La Nouvelle union