La période des vacances terminée, le député de Longueuil-Saint-Hubert Denis Trudel reprend la route à la rencontre d’organismes en matière de logement et itinérance aux quatre coins du Québec. Si les chiffres et statistiques le disent déjà, ce qu’il voit sur le terrain le lui confirme : le manque de logements est criant.
«La crise du logement frappe dur, ça pourrait même être l’enjeu numéro un d’une prochaine campagne électorale. Ç’a n’a aucun sens! Il va falloir se réveiller», lance M. Trudel, qui prenait une pause dîner à Montmagny, en route vers Carleton, le 15 août.
Après Longueuil, Québec, Trois-Rivières et Joliette, direction la Gaspésie, puis le Lac Saint-Jean, l’Abitibi et l’Estrie, entre autres. Le député souhaite mieux comprendre et documenter comment se vit la crise du logement dans les diverses régions du Québec.
«J’aurai un portait pas mal global de la situation», résume M. Trudel.
Manque de logements et de ressources
Denis Trudel constate les répercussions du manque de logements. Il évoque l’apparition de l’itinérance visible – des campements de tentes – dans des villes comme Shawinigan, Granby ou Sainte-Anne-des-Monts.
Sans compter l’itinérance cachée, ceux qui vivent chez des amis, errent d’un endroit à l’autre, avant de tomber dans la rue.
«Et ce n’est que la pointe de l’iceberg!» se désole-t-il.
Sur le terrain, le député bloquiste observe également le manque de ressources d’accompagnement, tout particulièrement en santé mentale.
«Si on veut sortir une personne de l’itinérance, ça ne suffit pas de lui trouver un trois et demi, lui donner la clé et lui dire «arrange-toi»! Sinon, trois mois après, il sera de retour dans la rue, car c’est moins contraignant», relève-t-il.
Il insiste sur l’importance des ressources en matière d’aide à l’emploi ou encore pour aider ces personnes à faire un budget, par exemple.
Court et long terme
Au manque de logements s’ajoute le problème du coût élevé des loyers des logements disponibles.
Pour apaiser la crise, M. Trudel souhaite que des sommes soient versées aux organismes afin qu’ils puissent créer des fonds et acheter des propriétés, pour en faire du logement social.
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Source : Courrier du Sud