C’est aujourd’hui que Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L) a annoncé les moyens qu’il mettra en œuvre pour répondre aux recommandations de leur consultation citoyenne.
DASH-L demandera à Transport Canada l’autorisation d’interdire l’atterrissage ou le décollage d’avions comme le Boeing 737-200 entre 23 h et 7 h.
« Une fois le processus réglementaire applicable complété, cette interdiction prendra effet à compter du 1er avril 2024. Il n’était pas possible de le faire avant car il y a un processus à respecter. Il faut aussi respecter l’entreprise qui utilise cette avion afin de lui laisser le temps de s’adapter », d’indiquer lors d’un point presse Jacques Saada, membre du conseil d’administration et porte-parole de DASH-L. M. Saada a été ministre dans le gouvernement de Paul Martin, il a été député fédéral de Brossard—La Prairie pour le Parti libéral du Canada de 1997 à 2006.
« Pour éviter de la politique spectacle, on préfère lui laisser le champs libre en n’y participant pas. » – Jacques Saada
M. Saada indique que dans la dernière année, sur les 760 plaintes reçues « 700 étaient associées à cet avion qui est très bruyant. » Rappelons que seul l’entreprise Chrono Aviation utile cet avion afin de pouvoir desservir les destinations nordiques difficiles d’accès.
DASH-L s’engage d’autre part à intensifier le dialogue « constructif et fructueux » amorcé avec la communauté, sans vraiment préciser concrètement quelles seront les mesures mises en place pour y arriver. « Le rapport a été reçu il y a une semaine. On se laisse le temps », précise M. Saada de mettre en place des mesures concrètes. « Toutes les voies sont ouvertes. »
Cette annonce vient avant la présentation au public des mémoires déposés à la consultation publique organisée par le député bloquiste de Longueuil – Saint-Hubert Denis Trudel, et la Ville de Longueuil, qui aura lieu du 25 au 27 mai.
M. Saada a d’autre part été clair quant à la consultation publique du député à laquelle participent activement les Villes de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et sainte-Julie. « Nous n’y participerons pas. C’est une consultation légitime, mais le député a changé de position à plusieurs reprises sur le développement de l’aéroport. Il nous a déjà montré qu’il n’y était pas très favorable. Alors pour éviter de la politique spectacle, on préfère lui laisser le champs libre en n’y participant pas. Nous regarderons cependant les propositions de cette consultation, surtout en matière environnementale. »
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Source : Les Versants